L’air que nous respirons est essentiel à notre vie. Mais saviez-vous que la qualité de l’air peut avoir un impact important sur notre santé ?
Dans cet article, nous allons explorer les différentes façons dont la pollution de l’air peut affecter notre santé, ainsi que les mesures que nous pouvons prendre pour réduire notre exposition et améliorer la qualité de l’air que nous respirons.

La pollution atmosphérique : un danger invisible

Les polluants atmosphériques sont des substances présentes dans l’air qui peuvent avoir des effets nocifs sur la santé humaine, sur les écosystèmes et sur les matériaux.

L’ère industrielle, qui a débuté au 18ème siècle, a eu un impact profond sur la qualité de l’air. L’utilisation accrue de combustibles fossiles, tels que le charbon et le pétrole, pour alimenter les machines et les industries a entraîné une augmentation significative des émissions de polluants atmosphériques.

Voici une liste des principaux polluants atmosphériques :

• Les particules fines : Les particules fines, également connues sous le nom de PM10 pour les particules de moins de 10 micromètres de diamètre et PM2.5 pour les particules en suspension dans l’air de moins de 2,5 micromètres de diamètre, présentent un danger significatif pour la santé humaine en raison de leur capacité à pénétrer profondément dans les voies respiratoires et à atteindre les poumons et même le système cardiovasculaire.
  Voici quelques-uns des dangers associés aux particules fines :
  • Problèmes respiratoires : Les particules fines peuvent aggraver les problèmes respiratoires existants tels que l’asthme, la bronchite chronique et d’autres affections pulmonaires. Elles peuvent irriter les voies respiratoires et provoquer une inflammation, entraînant une augmentation de la fréquence et de la gravité des symptômes.
  • Effets cardiovasculaires : Des études ont montré que les particules fines sont également associées à des problèmes cardiovasculaires tels que les maladies cardiaques, les accidents vasculaires cérébraux (AVC), les arythmies cardiaques et l’augmentation de la pression artérielle. Les particules fines peuvent pénétrer dans la circulation sanguine et provoquer une inflammation des vaisseaux sanguins, ce qui peut augmenter le risque de maladies cardiovasculaires.
  • Effets sur la santé mentale : Certaines recherches suggèrent que l’exposition à long terme aux particules fines peut également avoir des effets sur la santé mentale, y compris une augmentation du risque de dépression, d’anxiété et de troubles cognitifs. Cela peut être dû en partie aux effets inflammatoires des particules fines sur le cerveau et au stress oxydatif qu’elles provoquent dans tout le corps.
  • Effets sur la santé générale : En raison de leur petite taille, les particules fines peuvent également contenir des substances toxiques telles que des métaux lourds, des composés organiques volatils et des produits chimiques nocifs. L’inhalation de ces substances peut avoir un large éventail d’effets sur la santé, y compris des dommages aux organes internes, des troubles métaboliques et un affaiblissement du système immunitaire.
  • Impact sur les populations sensibles : Les enfants, les personnes âgées et les individus souffrant de maladies chroniques sont particulièrement vulnérables aux effets néfastes des particules fines en raison de leur système immunitaire affaibli ou en développement et de leur sensibilité accrue aux irritants respiratoires.

• Oxydes d’azote (NOx) : Les oxydes d’azote sont des composés formés lors de la combustion à haute température, principalement dans les véhicules automobiles et les installations industrielles. Ils contribuent à la formation de smog, à l’acidification des sols et des eaux, ainsi qu’à des problèmes respiratoires et cardiovasculaires.
• Ozone troposphérique (O3) : L’ozone troposphérique est un polluant gazeux formé par la réaction entre les oxydes d’azote (NOx) et les composés organiques volatils (COV) en présence de lumière solaire. Il peut provoquer des problèmes respiratoires, des irritations des yeux et de la gorge, ainsi que des dommages aux cultures et à la végétation.
• Monoxyde de carbone (CO) : Le monoxyde de carbone est un gaz toxique inodore et incolore produit par la combustion incomplète de carburants fossiles dans les véhicules à moteur, les appareils de chauffage et les installations industrielles. L’inhalation de monoxyde de carbone peut entraîner des maux de tête, des étourdissements, voire la mort en cas d’exposition prolongée dans des espaces confinés.
• Composés organiques volatils (COV) : Les COV sont une classe de composés chimiques organiques qui s’évaporent facilement dans l’air à température ambiante. Ils sont émis par de nombreux produits et activités humaines, y compris les véhicules automobiles, les peintures, les solvants, les produits de nettoyage et les usines. Les COV peuvent contribuer à la formation de smog et être responsables de problèmes respiratoires, de maladies pulmonaires et de réactions allergiques.
• Métaux lourds : Les métaux lourds tels que le plomb, le mercure, le cadmium et l’arsenic sont des polluants atmosphériques toxiques qui peuvent être émis par les industries minières, les centrales électriques au charbon, les incinérateurs de déchets et d’autres sources. Ils peuvent contaminer l’air, le sol, l’eau et les aliments, et entraîner des problèmes de santé graves, notamment des troubles neurologiques, des troubles du développement, des cancers et des dommages aux organes.
• Dioxyde de soufre (SO2) : Le dioxyde de soufre est un gaz irritant produit par la combustion de combustibles fossiles contenant du soufre, tels que le charbon et le pétrole. Il peut provoquer des problèmes respiratoires, des irritations des yeux et de la gorge, ainsi que des dommages aux cultures et aux bâtiments lorsqu’il se combine avec l’humidité atmosphérique pour former des pluies acides.
• Ammoniac (NH3) : L’ammoniac est un gaz irritant produit par les activités agricoles, telles que l’élevage intensif et l’utilisation d’engrais azotés. Il peut contribuer à la formation de particules fines (PM2.5) et à la pollution de l’air, ainsi qu’à des problèmes de qualité de l’eau et des écosystèmes.

Les mesures prises pour améliorer la qualité de l’air

Pour améliorer la qualité de l’air, diverses mesures sont prises à différents niveaux, allant des politiques gouvernementales aux actions individuelles.

Voici quelques-unes des mesures couramment mises en œuvre :

• Réduction des émissions des véhicules :
  • Adoption de normes d’émission plus strictes pour les véhicules neufs.
  • Promotion des véhicules électriques et hybrides.
  • Développement des transports en commun efficaces et des infrastructures pour les cyclistes et les piétons.
  • Encouragement du covoiturage et du partage de véhicules.
• Contrôle des émissions industrielles :
  • Imposition de normes d’émission strictes pour les installations industrielles.
  • Utilisation de technologies de contrôle des émissions telles que les filtres à particules, les systèmes de réduction catalytique sélective (SCR) et les systèmes de capture et de stockage du carbone (CCS).
  • Inspection et réglementation des émissions industrielles par les agences environnementales.
• Réduction de la pollution de l’air intérieur :
  • Promotion de l’utilisation de poêles et de cheminées à faible émission.
  • Utilisation de peintures, de meubles et de matériaux de construction à faible émission de COV.
  • Amélioration de la ventilation des bâtiments pour réduire l’accumulation de polluants intérieurs.
  • Installation de système de traitement de l’air équipés de filtres HEPA (High Efficiency Particulate Air) pour éliminer les particules fines, les allergènes, les pollens et autres contaminants de l’air intérieur.
• Transition vers des sources d’énergie propres :
  • Développement des énergies renouvelables telles que l’énergie solaire, éolienne et hydraulique.
  • Réduction de la dépendance aux combustibles fossiles en faveur du gaz naturel, de l’énergie nucléaire et des sources d’énergie alternatives.
• Gestion des déchets :
  • Promotion du recyclage et de la réutilisation des matériaux pour réduire les émissions de gaz à effet de serre provenant des décharges.
  • Utilisation de technologies de traitement des déchets pour réduire les émissions de polluants atmosphériques lors de l’incinération.
• Mesures internationales et coopération :
  • Adhésion aux accords internationaux tels que le Protocole de Kyoto et l’Accord de Paris sur le climat.
  • Échange de technologies propres et de bonnes pratiques entre les pays.
  • Collaboration pour réduire les émissions transfrontalières et la pollution atmosphérique régionale.
• Sensibilisation et éducation :
  • Campagnes de sensibilisation du public sur les dangers de la pollution de l’air et les actions individuelles pouvant être entreprises pour réduire son impact.
  • Éducation sur les pratiques agricoles durables et les moyens de réduire les émissions agricoles de polluants atmosphériques.

Les normes industrielles

Les normes industrielles visent à réguler les émissions industrielles et à promouvoir des pratiques respectueuses de l’environnement afin d’améliorer la qualité de l’air.

Ces normes sont élaborées par des organismes de régulation gouvernementaux ou internationaux pour protéger la santé publique, préserver l’environnement et promouvoir le développement durable.

Voici quelques-unes des normes et directives importantes liées à l’amélioration de la qualité de l’air dans le contexte industriel :

• Normes d’émission pour les polluants atmosphériques :
  • États-Unis – Normes de qualité de l’air de l’EPA (Environmental Protection Agency) : L’EPA établit des normes nationales pour plusieurs polluants atmosphériques, y compris les oxydes d’azote (NOx), le dioxyde de soufre (SO2), les particules en suspension (PM), les composés organiques volatils (COV), etc.
  • Union européenne – Normes industrielles pour les émissions atmosphériques : L’UE a mis en place des normes pour les émissions de plusieurs polluants atmosphériques provenant d’installations industrielles, conformément à la directive sur les émissions industrielles (IED).
• Normes spécifiques à l’industrie :
  • Norme EN1822 : La norme EN 1822 est une norme européenne qui spécifie les exigences relatives aux filtres à air à haute efficacité (HEPA) et aux filtres à air ultra haute efficacité (ULPA). Elle divise les filtres en différentes classes en fonction de leur efficacité de filtration et de leur capacité à retenir les particules de différentes tailles.
    Cette norme établit également des méthodes de test pour évaluer la performance des filtres, notamment des tests d’efficacité de filtration pour les particules de différentes tailles, des tests de perte de charge, des tests d’intégrité des joints, etc.
    Les filtres conformes à la norme EN1822 sont largement utilisés dans les environnements où une qualité d’air élevée est requise, tels que les salles blanches, les laboratoires, les salles d’opération, etc.
  • Normes ISO : La série de normes ISO 14000 traite des systèmes de gestion environnementale, tandis que la norme ISO 16890 aborde la classification des filtres à air utilisés dans les systèmes de ventilation et de climatisation.
    La norme ISO16890 est une norme internationale qui a remplacé la norme européenne EN779:2012. Contrairement à la norme EN1822 qui se concentre sur les filtres HEPA et ULPA, la norme ISO16890 s’applique à une gamme plus large de filtres à air utilisés dans les systèmes de ventilation et de climatisation.
    La norme ISO16890 classe les filtres en fonction de leur efficacité de filtration des particules de différentes tailles, en se basant sur des tests réalisés avec des particules de taille PM1, PM2.5 et PM10. Elle divise les filtres en quatre classes : ISO ePM1, ISO ePM2.5, ISO ePM10, et ISO Coarse.
    Cette norme vise à fournir une évaluation plus précise de la performance des filtres à air dans des conditions réelles, en prenant en compte la taille des particules et en se basant sur les connaissances actuelles sur la qualité de l’air et ses effets sur la santé humaine.
  • Normes de l’industrie automobile : Des normes telles que les normes Euro pour les émissions des véhicules en Europe ou les normes CAFE (Corporate Average Fuel Economy) aux États-Unis contribuent à réduire les émissions de polluants atmosphériques provenant des véhicules.
• Normes sur les émissions de gaz à effet de serre (GES) :
  • Protocole de Kyoto et Accord de Paris : Ces accords internationaux fixent des objectifs pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, contribuant ainsi à atténuer les changements climatiques et améliorer la qualité de l’air à long terme.
• Normes sur les émissions industrielles spécifiques :
  • Normes pour les installations de combustion : Des normes spécifiques régulent les émissions des installations de combustion telles que les centrales électriques, les incinérateurs de déchets, etc.
• Normes pour la gestion des déchets industriels :
  • Normes sur la gestion des déchets dangereux : Elles visent à minimiser les émissions de polluants atmosphériques résultant du traitement des déchets dangereux.
• Normes sur les substances chimiques :
  • Normes REACH (Enregistrement, Évaluation, Autorisation et Restriction des substances chimiques) : Applicables dans l’Union européenne, ces normes visent à garantir la sécurité des produits chimiques et à réduire les risques pour la santé humaine et l’environnement.

Comment AEROFILTER aide à protéger votre santé?

Votre santé est au cœur de nos préoccupations !

Notre travail consiste à étudier et mettre en place des systèmes de filtration et de purification d’air adaptés aux besoins de chacun.

Le but est d’améliorer la qualité de l’air que vous respirez, à réduire la pollution et à créer des environnements plus sains.

Nous contribuons ainsi au bien-être de chacun et à la préservation de notre planète pour les générations futures.

Comme nous l’avons vu précédemment, la qualité de l’air s’est dégradée au fil du temps. Que ce soit en milieu professionnel (usine, bureau, entrepôt, etc.), dans des lieux publiques (magasin, restaurant, cinéma, centre commercial, hôpital, école, etc.) ou à domicile (lors de travaux, pour l’utilisation de produits ménagers, etc.); il est primordial de filtrer efficacement les particules présentes dans l’air que nous respirons pour améliorer la qualité de l’air intérieur et protéger votre santé.

Etude préalable

Chaque besoin est différent et nécessite une étude de vos besoins détaillée.
Nos experts se déplacent sur site partout en France afin de faire un état des lieux de vos machines et d’effectuer une prise de mesure nécessaire aux choix des équipements à installer.

Sélection des équipements et des filtres

Une fois l’étude de vos besoins réalisés, nous pouvons sélectionner les filtres les plus efficaces pour vos environnements et vos activités.
Par exemple, la captation de poussières «  à la source » dues à des activités tels que la peinture, le sablage, le grenaillage, l’usinage, etc.

Consultez notre article sur les différents filtres et leurs utilisations.

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AEROFILTER assure la maintenance et l’entretien de votre système de filtration de particules dans l’air pour assurer son bon fonctionnement et prolonger sa durée de vie.

Cela passe par un nettoyage régulier des filtres à air pour éliminer les particules accumulées.
Pour maintenir l’efficacité du système, nous mettons en place à planning de remplacement de vos filtres usagés. Les nouveaux filtres sont stockés et livrés sous 48h max afin de garantir la continuité d’une qualité d’air optimale.

Consultez notre article sur la nécessité de changer régulièrement les filtres.